GENRE

Vampire.

France, Moyen-Age - Jehan Rougemont accueille dans son château un troubadour que son épouse désire écouter dans sa chambre. Malheureusement, elle va apprendre à ses dépends que ce voyageur n'est autre qu'un vampire qui va jouer sur elle de ses canines. Enterrée, cette dernière n'en est pas pour autant morte, devenue vampire à son tour. Grâce à l'un de ses prêtres, Jehan constate la terrible vérité et fait la seule chose qui puisse sauver l'âme de son épouse : il lui plante un pieu dans le cœur. Marqué par cette épreuve, il décide de partir en chasse contre le suceur de sang responsable de cette situation. Avant de se mettre en route, il fait cette déclaration qui scelle le destin des Rougemont : " Frère Thibault, tu prendras soin de mon fils…Tu nourriras en lui la haine de l'assassin de sa mère !… Qu'il continue ma quête si je venais à trépasser sans avoir détruit ce démon !… Et qu'il en soit de même pour son propre fils aîné et tous les aînés de ma descendance jusqu'à l'anéantissement du monstre qui apporta la malédiction en nos murs ". Dernier de cette lignée, Vincent Rougemont, vie à Paris dans les années 30. Les histoires de ces ancêtres lui apparaissent tout d'abord sous la forme de rêves qui vont trouver un ancrage dans le réel grâce aux écrits contenu dans un coffre transmis de génération en génération. Ils relatent les confrontations passées des Rougemont avec le Prince de la Nuit : Vladimir Kergan. Ce dernier étant de passage à Paris, Vincent va décider de relever le flambeau…

Le récit est dans le plus pur style des films de vampire.
La monotonie ne peut s'installer grâce aux incessants va-et-vient entre les récits du passé et les aventures de Vincent Rougemont dans les années 30.
Chaque époque semble crédible.
Les ancêtres de Vincent Rougemont sont plein d'ambiguïtés, souvent aussi cruels et coupables que le vampire qu'ils chassent.
Les femmes sont belles et sensuelles.
Le choix de Jean Gabin en commissaire de Police est savoureux. Le dessin est généralement superbe, surtout au niveau des décors et des paysages.

Vladimir Kergan est quelquefois mal dessiné lorsqu'il montre son vrai visage de monstre, ce qui le rend peu effrayant.
L'histoire d'Armand Rougemont au temps des Chouans manque de profondeur. Elle est trop courte.

FILMS PROCHES DE L'HISTOIRE

Tous les films de vampires de la Hammer.
" Entretien avec un vampire " de Neil Jordan (pour l'aspect " vampire à travers les siècles ").
" Maigret tend un piège " de Jean Delannoy (pour le personnage du Commissaire ressemblant fortement à Jean Gabin).

REMARQUES PARTICULIERES

Deux autres albums sont disponible dans cette série, toujours chez Glénat. Ils constituent une suite directe de ce premier cycle.

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